Retour sur le FIPADOC 2019 à Biarritz

Publié le  24.01.2019

Retour sur le FIPADOC 2019 à Biarritz

par Jérôme Laffont, membre du comité belge de la Scam

22 -23 janvier 2019

 

 

C’est face à une mer déchaînée par la tempête que le FIPADOC 2019 a ouvert ses portes hier soir devant une foule nombreuse et enthousiaste. La météo n’a d’ailleurs pas freiné l’ardeur des spectateurs qui se pressent nombreux aujourd’hui aux projections, remplissant en quelques minutes des salles pourtant bien fournies.

Le FIPADOC est la nouvelle mouture du FIPA, festival international de documentaires qui se tient chaque année à Biarritz dans le Sud de la France et qui réunit une sélection d’œuvres internationales.

Partenaire du festival depuis de nombreuses années, la Scam y a une place de choix et intervient à travers de nombreux forums et débats tout au long des 6 jours que durent l’événement. Le festival est d’ailleurs présidé depuis cette année par Anne Georget, ancienne présidente de la Scam France.

Pour cette édition, ce sont huit films belges qui ont été retenus dans les différentes sélections. Totems et tabous de Daniel Cattier a été retenu dans la Compétition internationale, Mitten d’Olivia Rochette et Gérard-Jan Claes dans la sélection Documentaires Musicaux, Maurice Béjart, l’âme de la danse d’Henri de Gerlache et Jean de Garrigues et Sous la douche, le ciel d’Effi & Amir dans la Panorama de la création francophone, tandis que Après le silence de Sonam LarcinGirlhood de Hélène Declercq et Suspension d’Audience de Nina Marissaux ont trouvé leurs places dans la compétition Jeune Création. Enfin Iamale de Sergio Ghizzardi est sélectionné au sein de la programmation SMART qui met en avant de nouvelles expériences numériques documentaires.

Au programme de cette deuxième journée, deux films belges étaient diffusés. Il s’agit de Mitten d’Olivia Rochette et Gérard-Jan Claes et de Iamale de Sergio Ghizzardi.

A travers une mise en scène d’une belle sobriété, Mittenpropose une immersion dans le travail de création d’Anne-Teresa De Keersmaeker. Accompagné du violoncelliste français, Jean-Guihen Queyras, la chorégraphe explore avec ses danseurs de la compagnieRosas,6 suites pour violoncelle de Jean-Sebastien Bach. Suivant les dernières semaines de répétition du spectacle, le film dévoile au spectateur les secrets de l’acte de création, le déchiffrement des partitions, le travail harassant des danseurs, les doutes, les interrogations et ces instants magiques où tout prend place, tout s’harmonise entre corps et musique. 

Le film sera rediffusé le vendredi 25 janvier à 14h30 en présence des auteurs.

Iamale, est un court-métrage documentaire réalisé par Sergio Ghizzardi en réalité virtuelle (VR 360). Le film est une véritable expérience immersive et narrative en même temps que le portrait d’une communauté menacée d’extinction, celle des Nenets, peuple nomade du Nord de la Sibérie. Durant 10 minutes, le spectateur est véritablement plongé dans le quotidien difficile de ces nomades. Le film est en disponible en continu dans l’espace virtuel du festival.

La Journée s’est terminée par une rencontre chaleureuse entre les différents auteurs belges présents au FIPADOC. Merci à eux pour leur présence et leur bonne humeur.

Retour demain sur la troisième journée du festival avec pas moins de 4 films belges au programme.

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