Pourquoi et comment décide-t-on un jour de devenir auteur ou autrice ? Est-ce seulement une décision, ou plutôt une pulsion, un appel ou une vocation ? En quoi ce choix, ou ce besoin, impacte la vie des auteurices ? Et comment l’écriture s’immisce-t-elle dans leur quotidien, quelle place y prend-elle ?
Avec Alinéas, un podcast créé par Bela, Aurore Engelen part à la rencontre d’auteurices belges francophones qui se confient sur leur rapport à l’écriture, ses origines, et la façon dont celle-ci s’inscrit aussi bien logistiquement qu’émotionnellement dans leur vie et leur quotidien.
Dans l'épisode 7, Marine Schneider a accepté de se prêter au jeu de décrire ce que représente pour elle le geste d'écrire. Enfant déjà, Marine Schneider inventait des histoires, les dessinait, les racontait. Son master en Beaux-Arts, option « illustration », au KASK de Gand confirme sa passion pour les livres illustrés. Inspirée par ses voyages, le plus souvent dans le Nord, elle mêle mots et images, emprunte à plusieurs techniques telles que la gouache, le crayon, l’acrylique, le pastel, le pochoir et parfois le collage pour réaliser ses livres, souvent très colorés. Elle se laisse également inspirer par le monde qui l’entoure pour écrire des histoires, simples, mais poétiques et dans lesquelles il est facile de se retrouver. Elle a notamment illustré trois albums de l’autrice norvégienne Elisabeth Helland Larsen, Je suis la mort, Je suis la vie et Je suis le clown, parus en français en 2019 chez Versant Sud Jeunesse. Hiro, hiver et marshmallow, paru au même endroit, est le premier album qu'elle illustre et écrit à la fois.
Belle écoute !
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